samedi, novembre 29, 2008

Studio Session Feat King Selewa


Ca fait un fameux bail qu'on veut enregistrer un ska a l'ancienne, un truc résolument plus roots que tout ce qu'on a pu faire jusque là, un peu l'hommage de Freygolo au rocksteady et au ska 60s qu'on a toujours aimé. On avait rangé l'idée dans le coin des bons trucs qu'on est trop feignant pour concrétiser... Et puis dernièrement, motivé par King Selewa à la production, on s'est laissé tenter.
Samedi matin, rencart aux aurores avec Alex, ingé son du "Palmito studio". Le "Palmito" c'est un peu la mecque du roots local, l'antichambre du riddim, ça flaire la cocotte et le contre-temps à plein nez... Y'a des bâtons de pluie, des crânes d'ânes et des djembés qui trainent un peu partout... Ca fait flipper !
On sympathise avec notre hôte, on décharge le matos, puis le King déboule... On va pouvoir se mettre au taff.
Alex place les micros, règle les amplis, la batterie... Le bougre connait son affaire, 1 heure plus tard, exit le punk-rock, on sonne presque comme à Kingston.
Puis, le King nous briffe sur la méthode d'enregistrement. On va faire basse/batterie/guitare en live... Et puis surtout on enlève le métronome, faudrait pas que ça soit trop carré !
Une dizaine de prises plus tard la rythmique est dans la boite.
On enchaine avec les cuivres, même genre de méthode... Trompette/trombone en même temps pour garder l'idée du live.
On termine avec les voix et quelques arrangements. Ca flotte, ça vie, mais ça sonne bien. L'ambiance qu'on voulait donner à ce morceau est la bonne.
Le résultat est vraiment pas mal pour des néophytes du Motown, je pense qu'on mettra ce morceau tel quel sur notre prochain album !

samedi, mai 03, 2008

Narbonne (11) @ Kosy Bar

En un peu plus de 300 dates avec FREYGOLO, on a jamais foutu un panard du côté de Narbonne, c'est donc les yeux fermés qu'on accepte cette date en compagnie de GRIP. Les conditions sont franchement pas terribles mais on a toujours fait en sorte de s'adapter aux jeunes motivés pour faire bouger leur ville !
On déboule au Kosy Bar sur les coups de 18h. C'est un bar tout ce qu'il y a de classique comme on en a écumé des centaines... Baby-foot, billard, fléchettes, tireuses, écriteau "oui au pastis, non au pastiche" et puis une petite arrière-salle dans laquelle se déroulera le concert de ce soir.
On fait rapidement connaissance avec les GRIP puis on embraye sur une balance. Trois minutes plus tard, le taulier nous interrompt, le volume est semble t-il "15 fois trop fort" pour le lieu... En fait, on est pas si fort que ça mais la hauteur de plafond est tellement importante que ça résonne à mort. Ce genre de problème, à moins de faire rêver la bricol' façon MacGyver pour fabriquer un piège à son avec le billard, on va pas pouvoir le régler. On décide d'arrêter là, on verra quand le bar sera rempli si ça résonne toujours autant.
Y'a pas grand-chose à faire à Narbonne city, alors on prend possession de la "terrasse" (4 pauvres palettes moitié pourrave posées sur les places de parking devant le bar) et on discute un peu avec les GRIP puis avec 50% des PARCEL BOMB qui ont fait le déplacement depuis Perpignan. Vers 22h30 le premier groupe attaque, ils balancent leur rock à la trogne d'une cinquantaine de personnes plutôt enthousiastes.
Puis c'est enfin à nous. Le Kosy est quasi plein, l'ambiance est explosive et ça participe à la fête dés le 1er riff. D'ailleurs concernant les riffs, on va pas en jouer tant que ça... Au bout de 5 morceaux, le gérant nous stoppe manu-militari. Le son est, selon lui, toujours trop fort et rien à foutre que la bar soit plein et que sa tireuse chauffe à plein régime... Tout le monde dehors et fissa !
Non content d'être un abruti, il est aussi hyper agressif, ça tourne au vinaigre en moins de temps qu'il ne le faut pour l'écrire... C'est pas l'envie qui manque de lui tomber à 6 sur le coin du minois mais le démembrer ne le rendra malheureusement pas moins con. On remballe et on s'arrache avant de changer d'avis.
Ermengarde de Narbonne, protectrice des troubadours, doit se retourner dans sa tombe...

samedi, avril 12, 2008

Perpignan (66) @ El Mediator


8 heures, tout le monde debout. La nuit a été courte, à peine quelques heures de sommeil. On doit être à Perpignan vers 14 heures pour les balances, et on a un peu de route qui nous en sépare.
Une fois de plus je dors la quasi-totalité du trajet, n'ouvrant qu'une moitié d'oeil aux pauses gazoline-mégots-urinoirs-gastronomie (ordre aléatoire).
On arrive finalement au Mediator avec juste une heure de retard sur le planning. On y retrouve les 3/4 des copains du groupe SATURNE qui ce soir endossent la casquette d'organisateur du concert.
Puis on s'installe vite fait, la salle est assez grande et il y a une vrai scène, par contre cette dernière n'est pas assez large pour qu'on rentre à 6 dessus. Ce soir encore on jouera par terre. Le sondier est plutôt cool et les balances ne sont que formalités.
La fatigue étant plus que jamais de la partie, personne n'a vraiment envie de s'exciter cet aprés-midi. On squatte internet avec la bande des CHARLY FIASCO. On se découvre la même attirance prononcée pour la musique de merde, alors on s'échange nos derniers coups de coeur et on se fait mutuellement cadeaux de nos plus belles trouvailles en matières de groupes de daubes.
Le concert démarre avec les locaux de PARCEL BOMB, ça envoit un bon punk rock en français un peu dans la veine des groupes guerilla asso. La salle s'est remplie d'une centaine de personnes. Ca enchaîne avec les CHARLY FIASCO (rebaptisé RAOUL CIRCUS par Belzu et sa mémoire légendaire...). C'est frais, blindé d'humour et musicalement ça envoit toujours son punk rock direct là où ça fait mal !!
C'est à notre tour. On démarre un peu en sous régime, décidément les lendemains de grosse soirées chantent assez faux pour FREYGOLO. On rentre dans le match petit à petit, et on finit par se mettre dedans. Globalement on fait un bon concert, le public est super réceptif et l'ambiance vraiment bonne. On termine en apothéose avec "The crowd" et les FIASCO aux choeurs.
Comme presque toutes les dernières dates de tournée on va rentrer cash a la mayoun, donc on s'éternise pas, salut tout le monde et roulez jeunesse !

vendredi, avril 11, 2008

Bordeaux (33) @ El Inca

J'ouvre un oeil vers 11h du mat. A voir la gueule de J-Chris (notre nouveau merch guy) qui commence à ressembler à une sorte de mix entre un lion de mer et un sharpey, il est clair que la soirée a laissé quelques traces sur les organismes.
C'est déjà l'heure de lever le camp. Si j'avais été jeune, large d'épaule, avec un sens inné de la mélodie reggae et affublé d'une boucle d'oreille digne des plus beaux jours de gloire de la flibuste, j'aurais pu chantonner "on the road again"... Au lieu de ça, je vais tenter de faire corps avec le van pour prolonger un peu ma nuit. Je m'endors sous la pluie albigeoise et me réveille sous le soleil bordelais.
Comme la vie est parfois bien faite, on arrive en même temps que Tomy-tom, un des gamins de l'asso qui nous fait jouer ce soir. Le El Inca est un petit bar en plein centre-ville. Ca va jouer dans une salle en sous-sol. C'est super petit mais cool. On décharge-s'installe-balance en vitesse puis on trace faire un tour dans la ville.
A notre retour, la soirée est sur le point de démarrer. Le bar s'est rempli d'à peu près 80 personnes, autant dire que pour la taille du lieu, ça fait beaucoup. Le concert attaque avec les FKN, j'avoue que j'en verrais pas une seconde, je suis trop occupé a m'adonner à la coutume local qui consiste à manger des cacahuètes et à balancer la coque par terre. Quand je descends dans la salle, les SWEAT BABY SWEAT sont en train de jouer. C'est rock, un peu stoner, ça joue super bien et ils ont déjà un parterre de fans complètement acquis à leur cause.
Puis c'est enfin à nous... Larsen... 1-2-3-4... C'est parti. Trois bon quart d'heure au taquet. C'est vraiment cool de rejouer par terre, au milieu des gens. D'autant que l'accueil est vraiment bon. Beaucoup de monde connaissent les chansons et chantent avec nous. Grosse ambiance. On termine par un petit "Wasting my time again" des familles puis on débranche.
La salle se vide rapidement mais pas mal de monde reste au bar pour prolonger la soirée. On va faire de même histoire de savourer nos 3 consos gratos et surtout d'en savoir un peu plus sur la vie sentimentale de nicko-nick (la 3eme roue du vélo de l'asso hell punk rock view). Entre révélations chocs et conseils avisés, on traîne jusqu'a 3h du mat, puis on se dispatche chez Franky-frank et Tomy-tom. Il est 4h, on se pieute enfin.

jeudi, avril 10, 2008

Albi (81) @ Campus fest


On était hier matin à Paris pour l'enregistrement d'une émission télé et on a profité de l'après-midi off pour faire une partie de la route qui nous séparait d'Albi. Il ne nous reste donc plus qu'une centaine de bornes à s'enfiler ce matin.
On est sur les lieux sur les coups de 13h. Le festival se passe dans la fac d' Albi. Un rapide tour du proprio et je capte qu'on a affaire à une sorte de rassemblement baba-écolo-alter-mondialiste fervent défenseur du recyclage. Ca urine dans du foin, chie dans de la sciure et se déplace exclusivement en mono-cycle... C'est vrai que c'est un peu déstabilisant au premier abord mais les 100 et quelques bénévoles présents sont super investi et surtout vachement sympa, on se pliera donc volontiers aux règles de la maison.
Entre sound check expéditif, anecdotes de tournée avec les copains de DIRTY FONZY, bières bio et pluies torrentielles, l'aprés-midi se passe avec plus ou moins de facilité. Le temps qui nous sépare du concert nous semble toujours trés long quand on balance si tôt dans la journée.
Le concert démarre. Un groupe éléctro, un interlude théatrale, 2 cracheurs de feu, 4 jongleurs, et 1 bâton du diable plus tard, il est 21h15 et on monte sur scène. La pluie s'est enfin arrêtée et le chapiteau s'est rempli à mort. On attaque, il fait super froid mais l'ambiance ne tarde pas à se réchauffer. L'accueil est super bon, ça chahute gentillement et ça en redemande... Y'a même un gars qui veut qu'on se mette à poil, c'est marrant y'en a au moins un par ville des comme lui, limite le soir ou t'en a pas, il te manque presque quelque chose !
Timing oblige, on laisse rapidement la place aux groupes suivants. Je ne me rappelle pas du tout du groupe juste aprés nous, par contre j'ai pas oublié la prestation des FONZY à domicile. Grosse ambiance.
On traîne un peu à boire des canettes aprés le concert, puis on file chez Guillaume de CONDKOI chez qui on va passer la nuit. Là aussi on descend quelques verres, et on finit par se pieuter sur les coups des 3h.

samedi, avril 05, 2008

Cannes (06) @ Mjc Picaud

Notre dernière date dans la région remonte au mois de juillet et notre dernière date tout court au mois de décembre, ça fait 2 bonnes raisons d'attendre ce concert à Picaud avec une certaine impatience.
On débarque à la Mjc sur le coup des 17 heures. C'est marrant parce que c'est dans cette salle qu'on a donné l'un de nos premiers concerts. Tout une foule de bon souvenirs me reviennent en mémoire pêle-mêle... que dalle, le dit concert était un tremplin rock pourrave et on avait perdu face à un groupe de néo-métal même pas bon qui a du spliter en 1998...
Les copains d'ISP sont déjà là, accompagnés du réalisateur de vidéo clip dont la légende n'a d'égale que la rousseur de sa nouvelle teinture = David BASSO. On salue rapidement tout ce petit monde et on trace aux balances. Là par contre c'est un peu moins rapide, Toto veut justifier sa non-paye et est assez exigeant avec notre son.
La corvée des réglages derrière nous, on se fait embarquer par les ISP pour une apparition dans leur nouveau clip, le concept est une sorte de karaoké punk ou pleins de groupes auront une phrase à chanter. On s'acquitte de la notre avec un certain brio... En fait c'est du grand n'importe quoi, je sais pas trop ce que ça va donner mais David et ISP ont l'air assez content !!
Entre temps les BURNING HEADS sont arrivés, on mange tous ensemble, puis c'est déjà l'heure d'aller astiquer le manche.
La Mjc s'est rempli d'environ 150/200 jeunes.
Un jour un prophète antibois a déclaré "c'est quand même bon de bouger", pour ma part je trouve que c'est aussi vraiment cool de jouer à la maison. Ca se remue, ça sing along, c'est pleins de potes et de visages familiers, tout le monde se fait zizir et nous les premiers !
On laisse la place à ISP. Je me cale dans le public pour mater leur prestation. Ca sent la sueur et ça se crache a la gueule, trés trés gros set de punk hxc a l'ancianno !
Puis c'est enfin au BURNING d'investir le lieu. Y'a pas beaucoup de groupe dont je suis fan, mais la merde ! C'est les BURNING quoi !!! Ca démarre au sur-taquet et ça se calme à peine le temps de caler 1 ou 2 reggaes des familles. Trés grosse set list, du tube, rien que du tube. Y'a pas a chier ça reste les patrons du punk rock made in hexagone, et c'est pas pour me déplaire !

vendredi, mars 07, 2008

Paranoïa # 3


1) Question classique, qui est Freygolo ?
Freygolo c’est : François = guitare/voix ; Nico = trompette ; Jeff = Guitare ; Rémi = trombone/voix ; Arnaud = basse ; Belzu = batterie
On existe depuis 1997 et on joue du punk rock.

2) Vous avez sorti votre 3eme album en 2007, avec le recul que pensez-vous du résultat?
Oui, « Stereo Fighters » est sortit au mois de juin… Avec le recul notre avis est assez mitigé. D’un côté je pense que cet album est de loin notre meilleur, les compos sont bien meilleures que sur les précédents disques, mieux écrites, plus personnel aussi. Et d’un autre côté, on est assez déçu par la prod, le son n’est pas exactement celui qu’on voulait. Le son est très bon mais vachement froid, presque chirurgical, et ça dessert pas mal de morceaux, notamment les plus lents.

3) Comment s’était passé l’enregistrement ?
L ‘enregistrement c’est assez mal passé. On est resté trop longtemps en studio, au bout d’un moment tu deviens fou. C’est en partie de notre faute, on était moyennement préparé, mais ça c’est un peu une tradition chez nous, on est vraiment faignant !!
Et puis il nous est arrivé plein de merde aussi, on s’est retrouvé a devoir réenregistrer des parties de batterie a la fin, donc le son n’était pas le même, donc galère pour réparer ça etc etc…

4) Vous êtes 6 dans le groupe, comment se fabrique un titre ?
La plupart du temps je compose une ébauche de morceau, je le montre aux autres en repet puis chacun se cale dessus, donne ses idées et on construit le titre comme ça… Au point de vue musical la composition est vraiment un boulot de groupe chez nous.
Pour ce qui est des paroles c’est celui qui chante le morceau qui les écrit, rémi ou moi.

5) Les morceaux sont très rapides, qu’est ce qui vous fait avancer ?
Je ne sais pas trop, on a juste envie de faire de bon morceaux, rapide ou non.

6) Vous avez des cuivres dans le groupe, comment s’est passé l’apport de ces instruments ?
En fait on a toujours joué des plans un peu ska ou reggae au milieu de notre punk rock, donc ajouter des cuivres s’est fait naturellement.
Mais on n’a pas passé d’audition ou cherché absolument des cuivres. C’est juste des potes à nous qui nous ont dit un jour « hey les gars si j’achète une trompette ou un trombone je peux jouer avec vous ?? » et nous on a dit oui.

7) Encore aujourd’hui, on vous compare à Mad Caddies, comment prenez-vous la chose ?
Mad caddies est un super groupe, donc la comparaison ne peut être que flatteuse, cependant je ne vois pas vraiment le rapport entre Freygolo et Mad caddies.
Mais on nous a comparé a tellement de monde depuis le début du groupe que rien ne m’étonne, une fois un mec nous a dit qu’on ressemblait a YES et GENESIS… donc finalement Mad caddies c’est pas si mal !!

8) Vous êtes quand même un des piliers de la scène punk rock en France, quelle est votre réaction quand on vous dit cela ?
On nous dit cela surtout à l’étranger, on est perçu comme un des piliers de la scène française, on nous respecte pour le chemin parcouru. Ca fait plaisir bien sûr.
En France on nous fait rarement cette remarque , mais c’est compréhensible, la scène a du mal a se développer vraiment, les gens s’interessent aux groupes de leur potes et aux 2 ou 3 groupes un peu plus médiatisés que les autres… Mais honnêtement on s’en fou, on attend rien de personne, on fait notre chemin et on prend ce qu’il y’a a prendre.

9) Depuis 1996 comment jugez-vous votre évolution ?
Je ne sais pas trop, c’est dur de se juger soi même, je pense que plus ou moins on a toujours appliqué la même recette, c’est ce qui fait que ça sonne Freygolo. Mais en même temps on essaye d’évoluer, de ne pas refaire tout le temps la même chose.
Peut être qu’on a un peu levé le pied niveau tempo, on est peut être un peu plus mélodique sur le dernier album… je sais pas.

10) Sur scène vous dégagez une fraicheur, de la gaité, est-ce un message pour dire aux gens de s’amuser, ou un autre message que vous voulez faire passer ?
On a jamais vraiment eu de message à faire passer, on est pas la pour dire aux gens ce qu’ils doivent faire, c’est juste de la musique.
Mais ce qui est sur c’est qu’on aime être sur scène, a priori les gens qui viennent au concert ont envie d’être la aussi donc autant s’amuser tous ensemble !

11) Pit sampras et forest font une apparition sur l’album, comment s’est passé votre rencontre avec eux, et envisagez-vous par la suite d’appeler d’autres personnes, sur un autre album ?
Forest est un super pote, on s’est rencontré sur une date commune et on a bien sympathisé. On est régulièrement en contact et on se croise des qu’on peu donc l’idée de le faire chanter dans un de nos morceaux est venu assez naturellement, d’autant qu’on adore sa voix.
Pour Pit c’est un peu différent, on a déjà joué avec les Burning mais on ne se connaît pas plus personnellement. On a voulu l’inviter sur un de nos titres parcequ’on adore les Burning, on a grandit avec « Super modern world », « Be one with the flamme » et « Escape »… Pour nous c’est vraiment un super honneur qu’il ai accepté de chanter sur « My daily grind », en plus sa partie tue !!
Sinon, oui pourquoi pas inviter d’autre gars dans un prochain cd, on verra au hasard des rencontres.

12) Vous avez pas mal tourné à l’étranger dont le japon. Comment cela s’est passé et qu’est ce qui est différent par rapport à la France ?
Oui, on tourne beaucoup plus à l’étranger qu’en France.
Pour le Japon, c’était énorme, l’accueil est fabuleux, c’est vraiment un pays a part. Ils ont un respect immense pour tout et tout le monde. C’est vraiment mon meilleur souvenir de tournée.
En Europe les conditions d’accueil sont assez similaires d’un pays a l’autre, mis a part l’Angleterre qui craint a fond, en fait quand tu joues la bas faut t’attendre a pas manger, pas te laver et a dormir par terre tout les soirs.
Ce qui change surtout c’est l’intéret des gens pour le punk rock… A ce niveau la, la France est à la ramasse, les pays les plus enthousiaste restent l’Espagne, l’Allemagne…

13) 10 ans d’existence, avec le recul quel regard avez-vous sur le groupe, et sur l’avenir dans le monde ?
Je suis assez content du bout de chemin qu’on a fait, plus de 300 dates dans le monde entier, 3 albums… Je ne pensais pas faire tout ça quand j’ai démarré le groupe .
Aujourd’hui ce qui a changé pour nous c’est le fait de vieillir, être dans un groupe de ce niveau a notre age devient de moins en moins évident, c’est dur de payer un loyer quand t’es en tournée 15 jours par mois et que de fait tu ne peux pas bosser… Je ne sais pas comment on va évoluer, mais on trouvera des solutions.
Quand à l’avenir du monde… Tant que chacun ne pensera qu’à son nombril et à écraser le mec d’a coté, on est mal barré !