mercredi, mai 30, 2007

Belfort (90) @ La Poudriere


Départ tranquille de Besançon sur le coup des 14 heures. Les 2 "days off/nights on" nous ont fait du bien même si on ne s'est pas vraiment reposé. On avale les kilomètres qui nous séparent de Belfort assez vite et on arrive sur place dans l'après midi.
On est encore une fois reçu comme des patrons par Mathieu et la bande des Mighty Worms.
La Poudrière c'est un peu la classe niveau salle de moyenne capacité. On doit pouvoir fourrer 300 pelos à vu de nez, la scène est nickel aussi, quoiqu'un chouilla étroite pour un groupe de 6 gars.
On décharge, je change mes cordes, on a toujours pas reçu les albums, on balance, on casse le cathering, on joue au foot avec le chanteur de PEPPER qui se trimballe torse nu/short/tatane alors qu'il fait 17°C...Nico perd le ballon... enfin la routine quoi !!
Il est déjà 21h et la salle n'est remplie qu'aux deux tiers... pas grave, les REBEL ASSHOLES font claquer le botillon de Rock'n'roll sur le parquet et envoient comme des gros. On a deja joué avec eux 3 ou 4 fois, mais c'est de loin leur meilleur prestation. On enchaîne juste derrière. C'est notre meilleur concert de la tournée, il fait chaud, les corps suent... et c'est comme ça que c'est bon! Allez ! Place au PEPPER puis à ceux que tout le monde attend, MAD CADDIES, gros set, moins pirate qu'avant, plus reggae... vraiment bon concert ce soir.
La fête se poursuit jusque tard dans la nuit, je ne me rappelle plus exactement du déroulement exact de la fin de soirée, si ce n'est qu'on se couche vers 5h30/6h chez Mathieu.

Interview Webzine Fou 2 Ska


Interview de Freygolo réalisé à Belfort (90) le 30 mai 2007 lors du concert avec Mad Caddies pour mon 100ème concert !! hhiii.... :-)
Après un concert bien efficace, je pars interviewer François, guitariste/chanteur :

Fou2ska : Bon on va commencer par un petit classique, une petite présentation du groupe ?
François : On s'appelle Freygolo, on est 6, il y a Rémi (chant/trombone), Nico (trompette), Jeff (guitare), Belzu (batterie), Arno (basse) et moi au chant et à la guitare. On vient de Nice et on fait du punk/rock avec des cuivres...

Fou2ska : Vous êtes sur le point de sortir votre troisième album, qu’est ce que vous avez voulu de différent par rapport au premier album ?
François : En effet, l’album devait sortir cette semaine, mais on a eu un petit problème avec l’usine de pressage, l’album sort donc le 25 juin finalement.
Pour l’évolution, on a un peu quitté le côté ska-punk. Il y a toujours des cuivres, mais c’est plus punk/rock, pop/punk... On était beaucoup influencé par NOFX et tous les groupes de ce genre là, on s’est un peu décollé de tout ça pour faire un truc plus personnel.


Fou2ska : Comment se passe l’écriture de vos morceaux par rapport aux chants, parties guitares ou cuivres ?
François : La plus part du temps je fais une base de morceau, chacun se pose dessus, et les cuivres s’ajoutent naturellement. Soit on sent qu’il y a besoin de cuivres, soit de guitares...
Si tu demandes ça parcequ’ils ne jouent pas souvent, c’est pas une obligation pour eux de jouer plus, on n’est pas un groupe qui cherche à mettre des cuivres de partout, ils font aussi pas mal de choeurs, Rémi chante beaucoup...


Fou2ska : Vous êtes un des groupes phares de la scène punk/rock cuivré en France, que penses tu de la scène française par rapport aux autres pays ?
François : Je pense qu’en France il y a vraiment de bons groupes, mais sinon on est vachement en retard par rapport au reste de l’Europe au niveau des structures, des infrastructures pour jouer, il y a peu de labels, peu de distributeurs et peu d’associations qui programment du punk/rock. On a tourné en Allemagne, Espagne, Italie... partout ailleurs c’est plus facile de monter une tournée, en France c’est plus délicat, ça reste confidentiel, dans les bars, il y a un problème de ce côté-là en France...

Fou2ska : En parlant de tournée, vous avez à peu près entre 25 et 30 ans, comment ça se passe pour vos nombreux concerts ?
François : On tourne beaucoup maintenant, on ne peut pas avoir un boulot fixe, il y en a que 2 qui travaillent dans le groupe. Les autres font de l’intérime et des choses comme ça. C’est dur de trouver un patron qui accepte qu’on se barre 10 jours par mois. Sur les deux qui ont un réel emploi, y en a un qui bosse avec son père, Le deuxième arrive facilement à s’arranger. Sinon Rémi a monté son studio d’enregistrement, il arrive à gérer selon son planning

Fou2ska : Quand vous partez en tournée, quels sont le genre de disques qui tournent dans le camion ?
François : C’est difficile à dire car on a chacun nos lecteurs mp3 en fait, on n’écoute pas tous la même musique... ça va du punk/rock, au hardcore en passant par le rocksteady... Rémi, Arno, Jeff et Nico sont plus branchés hardcore, Belzu plutôt fusion et truc de ce genre là, et moi plutôt pop/rock etc. à la Weezer...

Fou2ska : Ce nouvel album sort-il également sur Truffle Shuffle Records comme le précédent album ?
François : Non, Truffle Shuffle Records (www.truffleshufflerecords.com) nous a permis de sortir notre 2nd album. [NB : album punk-rock-mélo que je conseil fortement d’ailleurs].
« Stereo Fighters » sort sur Versus (www.versus-ltd.com) qui reste un label super indépendant mais qui a une bonne distribution. C’est surtout ça qui nous gavait: les gens nous disaient souvent « ha on ne trouve pas votre album... ». Donc là, on a voulu avoir une bonne distribution. C’est d’ailleurs un peu pour ça qu’il est long à sortir... Ce n’est pas une question d’en vendre des milliers, mais quand tu fais un disque, tu as envie que les gens puissent le trouver en magasin au moins...

Fou2ska : Vos projets ?? Tourner au max. pour votre nouvel album ?
François : Exactement ! L’album sort fin juin en France, on va tourner au taquet dès qu’on peut. En juillet il sort au Japon, on doit y tourner en septembre/octobre... Espagne aussi en octobre... donc voilà ça va être tourner/tourner/tourner...

Fou2ska : Bah voilà, si tu vois un mot à ajouter ?
François : Euh... non bah c’est cool.... merci à toi !
Fou2ska : Merci, à bientôt !!

dimanche, mai 27, 2007

Geneve (CH) @ Le Piment Rouge

La nuit fut relativement courte, le réveil franchement difficile. On avale un petit dèj en vitesse et on lève le camp, on doit être assez tôt à Genève. Nos hôtes nous ayant prêté une vignette autoroutière, on gagne pas mal de temps en restant sur les grands axes. C'est beaucoup moins pittoresque mais personne n'est vraiment d'humeur vagabonde aujourd'hui.
On arrive au Piment rouge en début d'après-midi. Le quartier est vraiment particulier, une sorte d'immense zone industrielle transformée en squat, en plein coeur de la ville. Apparement c'est autogéré par tout un tas d'associations locales... Ca laisse rêveur et tu te demandes pourquoi y'a pas un lieu pareil dans toutes les villes. La charmante Jennifer nous accueille et nous explique rapidement le déroulement de la soirée... S'en suit le rebarbatif rituel du dechargement-installation-balances...
Quelques gouttes commencent à tomber, on reste enfermé dans la salle ou dans le van, et de fait, l'aprés-midi est super longue à passer. Arrive enfin la nuit et avec elle son second souffle. Le concert démarre, j'avoue ne pas du tout regarder les groupes avant nous. Un drame se joue en coulisse. Les VACHES LAITIERES, tête d'affiche, ne veulent pas jouer en dernier, paraitrait-il que le batteur a mal à la tête. Si c'est que ça j'ai du doliprane plein le bissac !! La rayonnante Jenny finit par arranger les choses et on monte enfin sur scène. On a du enlever des morceaux pour que nos vachounettes ne se couchent pas trop tard, du coup le show est franchement expéditif. On fait notre match, ni plus ni moins.
Paradoxalement la soirée démarre vraiment une fois notre set terminé. On laisse les stars locales à leurs affaires, des boeufs déguisés en vaches ça m'a jamais fait marrer, et on sort boire quelques canettes avec les TODOS. En fin de soirée, un DJ balance quelques vieux ska, une occasion rêvée de faire vibrer le dance floor. Et puisque le démon de la dance s'est emparé de nous, l'éblouissante Jen nous emmène dans une soirée electro.
On termine la soirée dans les dortoirs de l'USINE. Tout le monde est à l'agonie, on finit par s'endormir au petit matin.

samedi, mai 26, 2007

Payerne (CH) @ Le Silver Club

On se réveille tranquillement en fin de matinée, puis on plie bagage quasiment dans la foulée. On a pas tellement de route jusqu'à Payerne mais on a rien de particulier à foutre ici non plus.
L'itinéraire quitte les bords du lac Leman pour s'enfoncer au nord, dans une partie plus rurale de la Suisse.
Comme prévu, les kilomètres sont vite avalés et on débarque au Silver Club en début d'aprés-midi. L'accueil est trés chaleureux, visiblement tout le monde ici est content de nous recevoir. Le club est un ancien garage reconverti en snack-bar/salle de concert, c'est classe malgré une scène un poil petite pour nous 6. On perd pas de temps et on balance illico.
Tous les groupes sont maintenant arrivés et au détour d'une conversation, les jeunes de TODOS DESTINOS ont l'outrecuidance de nous provoquer en duel footballistique. Soit notre reputation de magicien du ballon rond n'a pas rayonné jusqu'en Helvetie et ils nous provoquent sans savoir ce qui les attend, soit c'est l'inverse et là, l'affront est audacieux. Mais y'a pas de mal, ça va nous faire marrer de leur planter une branlée.
Pendant que Flav (roadie des TODOS) ramasse une à une ses chicos perdues sur des tacles un peu trop appuyés, le club s'est rempli de dizaine de jeunes déboulés de la campagne environnante. Le concert peut commencer. Les TODOS, le goût amère de la défaite en bouche, sont les premiers à monter sur scène. Ils sont suivis de prés par LA RENARDE, sorte de légende locale du ska/chanson. Ils sont trés attendus, c'est la 3ème fois qu'ils sont programmés ici, mais c'est la 1ère fois qu'ils jouent vraiment, d'habitude ils sont trop saoûls pour grimper sur les planches.
C'est enfin à nous de faire rêver le power chord. Le club est toujours blindé malgré l'heure tardive et l'ambiance ne faiblit pas. Gros match. La passe à dix de l'aprés midi nous a mis en jambe et la bande d'allumés devant la scène nous donne encore plus l'envie de mouiller le maillot !!
Le concert terminé, on remballe assez vite, on a un peu de route pour rejoindre une ferme dans laquelle on va passer la nuit.

vendredi, mai 25, 2007

Montreux (CH) @ Le Ned

Dans chaque tournée y'a une journée qui pue la merde, j'ai bien l'impression que ça sera celle-là... Aprés un concert à Lille qui ne restera pas dans les annales et une halte à Paris pour récupérer notre nouvel album qui en fait se trouve en Hollande (mais pas de panique, vous l'aurez ce soir, on l'envoie directement sur le lieu du concert !)... Direction Montreux en Suisse !!
Le trajet est interminable. Et comme si la vetusté du van ne suffisait pas à nous ralentir, la douane s'y met aussi. On se fait arrêter 2 fois en 40 bornes. On commence à connaître la chanson par coeur : "Les gars on sait qu'il y'en a, alors donnez-nous tout tout de suite on perdra moins de temps à fouiller"... Et ben fouillle mon bon !
Avec tous ces contre-temps, on arrive au Ned qu'en début de soirée, c'est déjà trop tard pour les balances, on se contentera d'un line check avant de jouer. Bien entendu notre album n'est pas arrivé chez Yvo (organisteur de la soirée) qui nous explique gentillement qu'on devrait le recevoir le lendemain... La lassitude finit par l'emporter, on attend patiemment l'heure du concert.
Pour ce qui est de notre prestation, voilà ce qu'un jeune d'un webzine local en a pensé :

"Environ 00h20, le temps venu pour Freygolo de monter sur scène, je m'attendais à un gros concert et ce fut le cas !! La set list est bonne. Ils jouent leurs plus grands tubes, "Nothing To Do", "Frustraded Market", "Inside Conflicts Toy"... Une set list très bien choisie, malgré le peu de nouveaux titres, mais il faut dire que leur nouveau cd n'était pas dispo ce soir là. Sinon les gars sautent partout. Le guitariste n'arrête pas de bouger, en faisant des aller-retours sur la scène, en allant devant son retour, en jouant avec sa guitare derrière la tête... Un concert renversant qui prouve que le groupe n'a rien perdu de ses shows explosifs des débuts."
Aprés le concert on traine encore un peu histoire de boire 2 ou 3 godets avec les gars de TIME WILL TELL, puis on rentre à l'hôtel, un peu de sommeil ne va pas nous faire de mal.

jeudi, mai 17, 2007

Grenoble (38) @ Campus Eve

Un jour, quelqu'un a dit: "y'a pas de saison pour que vive la musique, pas de saison pour que vive le son"... c'est pas faux... Ceci dit, je sais pas si c'est vraiment la saison pour venir jouer sur Grenoble. Il fait super froid, il pleut, et comme un con de Nissart je me suis pointé en short !
Aprés 5 heures et quelques de trajet, entassés dans un van de loc trop petit pour nous, on arrive sur place vers 16 heures. La salle Eve se situe sur un grand campus universitaire. En fait c'est plus une salle "culturelle polyvalente" qu'une réèlle salle de concert, mais ça le fait bien. Aprés avoir déchargé puis balancé en vitesse, on s'organise une petite partie de poker avec les MINIMUM SERIOUS. Ce qu'on ignorait c'est que Mr BBQ est un as de la quinte floch, on se fait plumer en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire... j'ai bien fait de fermer ma gueule quand je voulais jouer le cachet de ce soir !!
La soirée démarre par SCHWERE ARTILLERIE, n'étant pas connaisseur du genre je ne saurais pas trop comment décrire leur style... C'est tordu avec du clavier et des voix braillées super aigües... M'enfin ce qui est sur c'est que ça dépote à mort.
On enchaîne. Comme tous les concerts devant une salle un peu clairsemée, c'est pas evident de se mettre dedans. Il nous faut quelques chansons pour être bien à l'aise et paradoxalement c'est là que le public décide de nous lâcher... On en termine par un rappel un peu inutile et on laisse la place au MINIMUM.
Ca fait un petit moment qu'on les avait pas croisé, et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est ultra pro.
On fait chier Fifine (organisatrice du concert) encore pendant une petite heure puis on remballe, retour à la mayoun...

mardi, mai 08, 2007

Paris (75) @ Le Batofar


A voir la gueule des uns et des autres ce matin, on aurait mis à profit ces deux jours off sur Paris pour faire la fête que ça ne m'etonnerait pas !! Les uns ont picolé sévère, les autres, tels de vrais rockers, se sont fait signer la baguette... Une soirée assez décousue en somme.
On a rendez-vous vers 14h au Batofar sur les bords de la Seine, c'est marrant d'avoir aménagé une salle dans un bateau, niveau roulis c'est assez calme et puis au moins t'es pas emmerdé par les voisins. On retrouve Seb et la bande de Badbear qu'on connait bien maintenant. Y'a pas moins de 7 groupes à jouer ce soir, seuls 2 vont balancer et on est de ceux-là... Antonin gère pas mal et le son semble pas degueu, ce qui est plutôt cool compte-tenu de l'acoustique spéciale de la salle.
Comme à chaque fois que beaucoup de groupes jouent avec nous j'en vois pas la moitié. Quand je rentre dans la salle j'ai raté les 2 premiers groupes et c'est déjà M SIXTEEN qui joue. Le backline est commun, ça s'enchaine donc vite et c'est déjà à nous de monter à l'abordage. Le concert se passe bien, les nouveaux morceaux commencent a être rodés... Je dirais qu'on fait notre taf ni plus ni moins, un peu comme le public, entousiaste ni plus ni moins. C'est sur ce match nul qu'on laisse la place aux PO BOX.
Chacun en profite pour passer un peu de temps avec pas mal de copains, Till des GxP est là, Madfab aussi et puis plein d'autres... Je retourne dans la salle pour prendre ma fessée par THIS IS A STANDOFF, puis par BIG D... Je sais pas, c'est un peu comme si t'as la basse qui frappe et la guitare qui choque et y a le batteur qui s'éclate et toi qui tient le choc... bref ça claque !!
Il est à peine 22h15 et la soirée est déjà finie, pour nous il est temps de rentrer histoire de se ressourcer un peu au soleil de la mediterannée...

samedi, mai 05, 2007

Tonnay Boutonne (17) @ Puyro'Mania


Ce qui est cool quand Philippe nous organise une date par chez lui c'est qu'on est sûr que sa mère va nous préparer un petit dej' de malade le lendemain. Ce matin-là n'échappe pas à la règle, on se casse le ventre et ça a le mérite de nous faire zapper qu'il est super tôt, qu'on a pas beaucoup dormi et qu'on va se manger 800 bornes pour rejoindre Tonnay Boutonne, notre prochaine étape.
J'ai noté que les longs trajets comme ça, ça fait chauffer le moteur, les i-pods, les DS et surtout le cul de Belzu... Il est temps d'arriver !!
Ce soir, on joue dans un festival avec une dizaine de groupes qui vont s'enchaîner sur 2 scènes. Y'a une petite scène en extérieur, et nous on jouera sur la grande, installée dans un gymnase. Comme on est sur place trop tard pour balancer, on se contentera d'un line check. On décharge vite fait, en prenant bien soin de ne pas poser le matos sur des oisillons morts tombés du toit, puis on trace au village vacance dans lequel on va passer la nuit pour se reposer un peu avant le concert.
On est de retour vers 20h30. On avale une paëlla... Et c'est déjà à nous de monter sur scène. Il en faut pas beaucoup pour motiver les 400 et quelques personnes présentes ce soir. Tout le monde semble se régaler et de notre côté c'est notre meilleur concert depuis longtemps.
Aprés le concert, on traîne encore 1 heure ou 2 puis on remballe, on est tous crevé, la route a laissé des traces.

vendredi, mai 04, 2007

Charleroi (B) @ Le Coliseum K-fé


On se réveille tôt dans la matinée. Cette nuit, on a dormi à Grenoble, chez Antonin, notre nouvel ingé son. Le bougre est branché boulard et biture mais ça sent bon la déconnade, je sens qu'on va pas s'ennuyer avec lui !!... Deux/trois contre temps plus tard, on décolle avec à peine une heure de retard. On a pas mal de route jusqu'à Charleroi.
Entre siestes, pauses triangle et détours touristiques plus ou moins orchestrés par le GPS, le trajet se passe sans encombre. On arrive enfin devant le lieu du concert. Au milieu d'une rue dediée aux sex shops, ciné sex et tapineuses (c'est dire si le Antonin s'y sent comme un poisson dans l'eau !!) trône le Coliseum. D'extérieur ça ressemble à un ancien cinéma, à l'interieur c'est divisé en deux, une salle énorme en bas et un café concert en haut. Le dit caf'/conc' est assez petit mais sympa, pas de scène, ça joue à même le sol mais c'est bien équipé. On y retrouve Philippe et la bande de "Strikes Again" qui nous a déjà magouillé deux/trois dates en Belgique sur la tournée "Time To Drop The Gun".
La soirée démarre avec le groupe BLACK SHEEP qui remplace à la volée HAPPENING LEEK initialement prévu. Ca envoie un punk ska entre GxP et PO BOX assez sympa. Puis c'est rapidement à nous d'investir le lieu. Le café s'est rempli d'une cinquantaine de personnes... Pas grand monde ce soir mais dés les premiers accords on capte que ça va bien se passer. Le fait d'être au même niveau que le public fait que rapidement y'a plus vraiment de frontière entre les gens et nous, les mecs de devant s'emparent du micro de Nico pour faire les choeurs, Rémi chante au milieu de tout le monde... C'est pas mal le bordel, ça me plaît !!
On termine la soirée à se faire payer des tournées par des potes de groupes rencontrés sur de précédentes dates, puis c'est déjà l'heure de remballer. A demain...