vendredi, avril 11, 2008

Bordeaux (33) @ El Inca

J'ouvre un oeil vers 11h du mat. A voir la gueule de J-Chris (notre nouveau merch guy) qui commence à ressembler à une sorte de mix entre un lion de mer et un sharpey, il est clair que la soirée a laissé quelques traces sur les organismes.
C'est déjà l'heure de lever le camp. Si j'avais été jeune, large d'épaule, avec un sens inné de la mélodie reggae et affublé d'une boucle d'oreille digne des plus beaux jours de gloire de la flibuste, j'aurais pu chantonner "on the road again"... Au lieu de ça, je vais tenter de faire corps avec le van pour prolonger un peu ma nuit. Je m'endors sous la pluie albigeoise et me réveille sous le soleil bordelais.
Comme la vie est parfois bien faite, on arrive en même temps que Tomy-tom, un des gamins de l'asso qui nous fait jouer ce soir. Le El Inca est un petit bar en plein centre-ville. Ca va jouer dans une salle en sous-sol. C'est super petit mais cool. On décharge-s'installe-balance en vitesse puis on trace faire un tour dans la ville.
A notre retour, la soirée est sur le point de démarrer. Le bar s'est rempli d'à peu près 80 personnes, autant dire que pour la taille du lieu, ça fait beaucoup. Le concert attaque avec les FKN, j'avoue que j'en verrais pas une seconde, je suis trop occupé a m'adonner à la coutume local qui consiste à manger des cacahuètes et à balancer la coque par terre. Quand je descends dans la salle, les SWEAT BABY SWEAT sont en train de jouer. C'est rock, un peu stoner, ça joue super bien et ils ont déjà un parterre de fans complètement acquis à leur cause.
Puis c'est enfin à nous... Larsen... 1-2-3-4... C'est parti. Trois bon quart d'heure au taquet. C'est vraiment cool de rejouer par terre, au milieu des gens. D'autant que l'accueil est vraiment bon. Beaucoup de monde connaissent les chansons et chantent avec nous. Grosse ambiance. On termine par un petit "Wasting my time again" des familles puis on débranche.
La salle se vide rapidement mais pas mal de monde reste au bar pour prolonger la soirée. On va faire de même histoire de savourer nos 3 consos gratos et surtout d'en savoir un peu plus sur la vie sentimentale de nicko-nick (la 3eme roue du vélo de l'asso hell punk rock view). Entre révélations chocs et conseils avisés, on traîne jusqu'a 3h du mat, puis on se dispatche chez Franky-frank et Tomy-tom. Il est 4h, on se pieute enfin.

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