dimanche, novembre 12, 2006

Paris (75) @ La Maroquinerie


Ca faisait un bout de temps qu'on attendait ce "Kill Your Elite Fest". Outre le fait que cette date sonne le glas de la tournée "Time to drop the gun", ce concert nous fait surtout retrouver pas mal de copains.
On a rencart à 14h pour les balances. On arrive presque en même temps que les Japonais de
COQUETTISH. Après tout ce temps à communiquer par courrier et par internet, ça fait plaisir de se rencontrer enfin. On entre dans la Maroquinerie et on retrouve les GxP qui nous expliquent le déroulement de la soirée. Le concert va se jouer sur 2 étages, pour nous ça se passe en bas. La salle est classe, on doit pouvoir rentrer 500 personnes reparties entre une fosse et une sorte de grande marche plus haute d'à peu près 1 mètre. Côté scène, là aussi c'est du tout bon, ni trop grande, ni trop petite, juste de quoi être à l'aise à 6 dessus.
Vers 18h15, la soirée démarre déjà, 8 groupes doivent jouer ce soir, malheureusement je ne verrais aucun groupe de la scène du haut, trop de monde. Je vais passer ma soirée en bas à mater les groupes, à tomber amoureux de la bassiste de
RANDY'S RIPCORD et à discuter avec tous les potes présents ce soir.
On monte sur les planches à 20h précise, la mécanique Guerilla asso est bien huilée !! La salle s'est remplie, et dés les premiers accords l'ambiance est au rendez-vous. Les morceaux s'enchainent au taquet, pas le temps de souffler. C'est notre meilleur set depuis bien longtemps. Pour notre dernier morceau, "the crowd" une reprise d'
OPERATION IVY, les mecs de COQUETTISH déboulent et mettent le feu à la scène. Depuis le temps qu'on attendait de se faire une date ensemble, on pouvait pas espérer meilleur final !!
La soirée finie comme elle a commencé : à fond. Après nous, c'est au tour des Japonais puis de
GUERILLA POUBELLE de faire trembler la salle. Pendant ce temps, au stand, on fourgue nos derniers exemplaires de "Time to drop the gun". On va essayer de le faire represser pour la prochaine tournée.
Vers 23h30 le concert est fini, nous on a 10h de route pour rentrer alors on traine pas. Direction Nissa !!

jeudi, novembre 09, 2006

Metz (57) @ Le Jeanne D'Arc


Après une nuit éparpillée aux quatres coins de Paname (on a profité du day off d'hier pour faire masteriser notre nouvel album à Paris), on se retrouve vers 11 heures du matin devant le Formule 1 de St Denis La Plaine en banlieue parisienne. La route qui nous sépare de Metz ne sera pas très longue et c'est pas plus mal, on commence tous à accuser le coup.
On est sur place aux alentours de 16h30. Notre promoteur local est déjà là, le "Fendu", j'ai pas trop compris pourquoi il se fait appeler le "Fendu" mais ce qui est sûr, c'est que c'est en rapport avec l'alcool !! On avise la salle. Ce soir encore, ça jouera en sous-sol, mais à la différence de Lille, cet endroit est vraiment pas mal. C'est pas très grand, on doit pouvoir rentrer 100 pelos en serrant bien, mais c'est bien agencé. De plus, le taulier a l'air bourru mais pas trop con. S'en suit la routine d'usage : on décharge, on s'installe en faisant gaffe de ne pas bloquer la sortie de secours située derrière la scène, on se bat avec l'unique prise de courant, on balance pas...etc ...
Sur le coup des 19h on passe à table. Au menu : pâtes et ... space crèpes !! Je sais pas si c'est une spécialité du cru, mais c'est la première fois qu'on est nourri avec ce genre d'aliment en tournée. Je crois que c'est à ce moment là qu'on a perdu Totof. C'est la crèpe qui a fait déborder le vase. Les conditions de tournée freygolienne auraient-elles raison de ses nerfs de tour manaigueur ??!!??
Le concert démarre. La salle est tellement blindée que j'arrive pas à descendre voir le 1er groupe. Du coup, j'attends notre tour, en haut, en installant le stand avec Nico. C'est enfin à nous de jouer. Niveau condition scénique, ce concert ne restera pas dans les annales : on est littéralement les uns sur les autres. Je pète une corde, mon micro ne marche pas, ça larsen dans tous les sens... Par contre au niveau accueil, ça le fait carrément, c'est plein à craquer et le public est vachement enthousiaste. C'est un bon concert.
Saïd, le tenancier, fête ça en nous payant un dernier verre. En remballant le matos on constate qu'un abruti a pété une table du bar, comme ça, gratuitement... Ca sera donc le dernier concert "rock" du Jeanne d'arc... Bravo mec ! On a déjà tellement de lieux où jouer en France !!
Il est déjà tard, on décolle, ce soir on passera la nuit chez Nico, un pote de longue date qui habite dans les parages.

mardi, novembre 07, 2006

Lille (59) @ La Rumeur

On met les voiles de Strasbourg vers 10 heures du matin. Il fait super froid. On chope l'autoroute et on trace direction Lille. On passe par le Luxembourg faire un plein de gasoil pas cher, par la Belgique manger les pires sandwichs triangles qu'il m'ait été donné de manger dans ma vie de punkrocker et on arrive dans la ville du nord sur les coups des 17 heures. On est un peu en avance alors on tue le temps en jouant à Starwars sur la PS2 du camion. Vers 18 heures, Charlotte de My Homerun Records, organisatrice du concert de ce soir, arrive enfin.
D'entrée, elle nous apprend que nous serons le seul groupe de la soirée car le batteur d'OVER THE STARS s'est cassé le bras dans un accident de voiture l'aprés-midi même... Je sais pas pourquoi mais je sens que ce concert va pas être le plus tranquille de l'histoire du groupe !!
Le bar est construit sur deux étages : en haut, bar, resto, chiottes, poivrots ; en bas, "salle" de concert. On investit la scène faite de palettes et d'agglos humides avec notre matos et on constate rapidement qu'on aura pas assez de place pour nous 6. Comme la veille Rémi, Nico et moi serons à même le sol. Malgré la petitesse de la salle, un ingé son trône derrière un 4 pistes préhistorique. Il nous apprend que le rad est equipé d'un sonomètre et qu'il nous faut rester en dessous de 105 db... On fait tourner Loaded Dice et on frise le 115 db !! Alertée par tant de barouffe, la taulière déboule, et aprés un spitch d'une agressivité rare, je vois Belzu placer des oreillers dans les ouïes de la grosse caisse... Ce spectacle improbable de 2 coton-tiges géants tentant veinement de freiner l'hémorragie sonore de la batterie me colle les nerfs. De balance nous ne ferons point. On avisera avant de jouer. Pour l'heure, il se fait faim. Ce soir, c'est pizza dans un petit resto pas loin de la salle.
On revient vers 22h00. Entre temps, la Rumeur s'est remplie d'une cinquantaine de personnes. La configuration de la salle étant bizarrement foutue, tout le monde se retrouve à gauche de la scène... Du coup, je chante pour le mur en face de moi, ou plutôt pour un superbe poster de TRUST scotché au mur. Y'a des journées comme ça où t'as qu'une hâte, c'est d'aller te pieuter...
On traine 5 minutes dans la salle aprés le concert en buvant une bière ou 2 histoire de discuter un peu avec Pierro ex-BOULBALA, Wize, Romain OTS, ou les jeunes de FAKE OFF, et puis on rentre chez Chacha pour se laver et dormir un peu.

lundi, novembre 06, 2006

Strasbourg (67) @ Le Molodoï


"Six heures du mat' j'ai des frissons..." Bref, aujourd'hui, on part pour Strasbourg. Y'a de la borne, la journée promet d'être très longue. Cette semaine, on dispose du van que Versus a loué pour la tournée de Feverish. L'engin fait huit mètres de long, lecteur cd, télé, console de jeu... la grande classe... sauf que la télé ne marche pas, forcément pour jouer à la console, c'est moins évident !!
Qu'à cela ne tienne, on fait un crochet par St Etienne (siège de l'agence de loc) pour se faire réparer tout ça... Dans la bagarre, on perd deux heures. Si tu rajoutes ça à l'heure qu'on a paumé à tourner dans Strasbourg, ça nous fait un joli total de treize heures sur la route... ah ouais, je sais pas si je vous ai dit, mais on devait être là pour le sound check à seize heure. Autant dire qu'on ne fera pas de balance.
Le Molodoï est une grande salle, mais aujourd'hui les Defrockés ont installé la scène au milieu de la salle, réduisant de 2/3 la capacité de l'endroit. C'est pas mal, le bar est juste à côté, ça donne un aspect café/concert.
On mange vite fait, puis on se lance un poker dans les loges pour passer le temps avant de monter sur scène. Je descends dans la salle pendant le concert de KURU. J'en profite pour tchatcher 5 minutes avec Vava des REBEL ASSHOLES qui est passé nous voir ce soir.
C'est déjà à nous. Comme on a pas assez de place sur scène, Remi, Nico et moi descendons à même le sol. Aprés un rapide line check, on entame l'intro... Le son est chaud, le public est froid... Ca va pas être du tout cuit ce soir. Au final, on fait un set un peu à l'arrache, sans réel coup d'éclat ni pain monumental.
On termine la soirée chez Jaloul de KURU qui nous héberge gentillement. Pour ma part, je me pieute quasiment tout de suite, ereinté que je suis par la journée dans le van.