dimanche, mai 27, 2007

Geneve (CH) @ Le Piment Rouge

La nuit fut relativement courte, le réveil franchement difficile. On avale un petit dèj en vitesse et on lève le camp, on doit être assez tôt à Genève. Nos hôtes nous ayant prêté une vignette autoroutière, on gagne pas mal de temps en restant sur les grands axes. C'est beaucoup moins pittoresque mais personne n'est vraiment d'humeur vagabonde aujourd'hui.
On arrive au Piment rouge en début d'après-midi. Le quartier est vraiment particulier, une sorte d'immense zone industrielle transformée en squat, en plein coeur de la ville. Apparement c'est autogéré par tout un tas d'associations locales... Ca laisse rêveur et tu te demandes pourquoi y'a pas un lieu pareil dans toutes les villes. La charmante Jennifer nous accueille et nous explique rapidement le déroulement de la soirée... S'en suit le rebarbatif rituel du dechargement-installation-balances...
Quelques gouttes commencent à tomber, on reste enfermé dans la salle ou dans le van, et de fait, l'aprés-midi est super longue à passer. Arrive enfin la nuit et avec elle son second souffle. Le concert démarre, j'avoue ne pas du tout regarder les groupes avant nous. Un drame se joue en coulisse. Les VACHES LAITIERES, tête d'affiche, ne veulent pas jouer en dernier, paraitrait-il que le batteur a mal à la tête. Si c'est que ça j'ai du doliprane plein le bissac !! La rayonnante Jenny finit par arranger les choses et on monte enfin sur scène. On a du enlever des morceaux pour que nos vachounettes ne se couchent pas trop tard, du coup le show est franchement expéditif. On fait notre match, ni plus ni moins.
Paradoxalement la soirée démarre vraiment une fois notre set terminé. On laisse les stars locales à leurs affaires, des boeufs déguisés en vaches ça m'a jamais fait marrer, et on sort boire quelques canettes avec les TODOS. En fin de soirée, un DJ balance quelques vieux ska, une occasion rêvée de faire vibrer le dance floor. Et puisque le démon de la dance s'est emparé de nous, l'éblouissante Jen nous emmène dans une soirée electro.
On termine la soirée dans les dortoirs de l'USINE. Tout le monde est à l'agonie, on finit par s'endormir au petit matin.

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